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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 23:24

"Les femmes sont comme le suspens. Plus elles éveillent l'imagination, plus elles suscitent d'émotion". Ce mois d'avril, la galerie Art'et Miss lève le rideau sur l'Art au féminin. On pourrait penser qu'elle s'est donné pour mission d'illustrer ce trait d'esprit d'Alfred Hitchcock. Il y a nombre de lieux communs sur les femmes, la femme. Quand on y pense, tous mènent à deux constats. Les femmes sont force et énergie. Elles sont aussi douceur et sérénité.

 

Eliane HurtadoLa sérénité, Eliane Hurtado l'exprime au travers du Japon. Les rouges passent de doux à profonds, soulignés de bleu, les branches de bambou s'entrecroisent. Dans un angle un morceau de la toile s'est détaché. Ce carré forme un tout qui ne doit sa présence qu'à l'œuvre qui l'entoure. Rien d'étonnant à l'idée que l'artiste soit allée exposer ses toiles jusqu'au pays du Soleil Levant.

 

L'Asie est également une source d'inspiration pour Saksik. Formes généreuses, rondeurs expressives, les sculptures de l'artiste sont langoureuses. Dans des positions tendres et aguicheuses, c'est une féminité lascive et calme que l'artiste révèle avec ces silhouettes de bronze. Le choix de ce matériau inscrit ces petites statues dans une forme de plénitude et de légèreté.

 

Le chemin vers l'absolu est une sorte de quête pour l'artiste québécoise Leroux. La pierre confie ses secrets à l'artiste qui lui donne corps au travers de ses sculptures. La finesse de ces personnages aux traits amérindiens révèlent le temps passé à se découvrir dans la création. Le temps est pour elle une notion importante. L'art est un moyen de laisser une trace de ce court passage qu'est la vie dans l'éternité.

 

Valérie Gaugeac, elle aussi, fait le choix d'une matière unique : la sanguine. Cette craie rouge terre, que Poussin, David et Ingre ont portée à son apogée au XVIIIème siècle, l'artiste se l'approprie. Sous ses traits de sanguine, naissent des personnages poétiques dont les pensées étoilées sont emportées par le vent. Cette douceur donne envie d'un doux rêve, réchauffé par le ton ocre rouge des dessins.

 

On se rapproche alors de l'image maternelle et rassurante. Celle que Tsila Goldstein nous a habitué à voir jusqu'à présent. Celle qui protège, avec tissus et dentelles, dont elle couvre sa progéniture et dont elle se pare pour exprimer la féminité blanche qu'on lui autorise. C'est celle qui témoigne et qui transmet. Cette fois-ci, plus besoin de toile, le tissu se suffit à lui-même.
Mais une femme voit passer plusieurs étapes dans sa vie. Cette exposition est l'occasion de découvrir une nouvelle facette du travail de l'artiste israélienne : il est temps d'être femme, pour soi.

 

Douces et sereines, les femmes n'en sont pas moins solides, affirmées et vigoureuses. Au cours de cette exposition sur l'art au féminin, ce sont Véronique Latil-Lévy, Ingrid, Tiziana Pavan, Madeleine Fjärilsdotter, Myriam Rueff, Anita Fleerakers et Veronica Priehodova illustreront la féminité dans son dynamisme et sa force.

 

Découvrez l'Art au féminin, à la galerie Art'et Miss, jusqu'au 30 avril 2011. Le vernissage, en présence des artistes, aura lieu samedi 9 avril 2011, à partir de 18h.

 

Camille du Plessix

 

http://comcamandco.wordpress.com/

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 11:35

gaugeac03.jpg  Les oeuvres de Valérie Gaugeac nous rappellent ce qu’on a perdu, ou décidé  d’oublier, depuis la fin de notre enfance - nos capacités à regarder le monde avec émerveillement et fantaisie, avec optimisme et innocence. Elle évoque les images familières, les images des bonnes fées, des enfants aventuriers, et des magiciens sages des contes de fées, pas pour chercher l’enfance perdu, mais pour retrouver notre confiance dans un monde de plus en plus blasé.

           

En utilisant une seule technique, la sanguine, l’artiste apporte une simplicité à ses oeuvres en écho avec les images évoquant du Petit Prince. L’essentiel n’est pas dans maîtrise d’une technique parfaite, mais son oeuvre est dans la maîtrise de l’art de la narration. En simplifiant l’acte de la création, c’est l’histoire qui est au centre du spectacle. À son avis, la sanguine est évocatrice du sang, l’élément de base du corps vivant et symbole le plus tangible de la vitalité. Les mouvements des personnages incarnent cette idée lorsqu’ils défient les lois de la réalité et de la gravité. Les personnages rarement sont tirés au bas du tableau ; rarement, ils gardent leurs pieds sur terre. Ils flottent plutôt librement dans l’espace, sans gravité, vers le centre ou les coins d’un tableau. Leurs bras sont tendus, leurs regards évitent la gravité du spectateur; leurs figures sont rendues en profil avec les yeux vers le haut du tableau, vers les étoiles et la lune qui sont omniprésentes dans les oeuvres. C‘est à ce moment, quand le spectateur jette un coup d’œil dans la même direction, que l’artiste pose sa question : En tant qu’adultes, pourquoi arrête-t-on de regarder le ciel, quand cesse-t-on de tendre les bras vers le monde? Pendant notre enfance, on a toujours regardé la ciel, en imaginant les images dans les nuages, an attendant de voir une étoile filante ou le réveil de la lune. On a passé du temps en pensant et en regardant le monde autour de nous.  À travers les yeux d’un enfant, on imagine un monde ouvert et plein de bonheur. Quand on abandonne notre enfance à l’âge adulte, on perd cette vision de l’enchantement, de fantaisie, on voit le monde comme une série de pièges et de guerres, un monde plus malveillant que gentil. Mais, l’art de Valérie Gaugeac nous montre que tout n’est pas perdu, qu’il y a toujours de l’émerveillement dans le monde, on doit seulement ouvrir les yeux.  

   

Valérie Gaugeac expose dans « L’art au Féminin », exposition collective à la galerie Art’ Et Miss du 3 avril au 30 avril 2011. Le vernissage aura lieu 9 avril à 18h.

 

Par Jordanne Ryan, assistant galeriste      

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 16:55

goldsteinTsila Goldstein revient pour sa deuxième exposition à la galerie Art’ Et Miss dans l’exposition « L’art au Féminin » en avril. Dans son exposition précédente, « La Dentellière », elle a exploré les rapports entre les femmes et leurs vêtements. Elle a exploré l’idée que les vêtements agissent comme une sorte de déguisement, une façon de cacher la femme dans son rôle social en tant que femme au foyer, la gardienne de sa famille. Les vêtements portent une notion d’oppression pour la femme ; ils cachent ses sentiments, ses réalités : son chagrin, sa douleur, sa déception. Goldstein a utilisé les textes sur le comportement propre des femmes pour faire avancer l’idée que la femme parfaite, la femme cultivée, heureuse, bien tenue, et bien élevé, n’est pas nécessairement réel. Mais, inspirée par « Une Chambre à Soi » de Virginia Woolf, elle cherche à mettre en balance l’idée que les vêtements sont les prisons avec l’idée que les femmes peuvent trouver un refuge. Les vêtements peuvent être un choix non pour être caché à la société, mais pour se cacher elle-même des autres, pour avoir un espace privé et intime pour elle-même.

 

 Pour l’exposition d’avril 2011, elle renonce à mettre en balance les obligations des femmes à leurs familles et à elle-même pour proposer une histoire visuelle des obligations des femmes imposées par la société avant qu’elle n’ait commencé à trouver sa voie dans le monde. Dans sa série, la femme est toujours la gardienne de sa famille ; il lui est imposé de s’occuper des besoins de sa famille au lieu de ses propres besoins. Chaque œuvre est titrée par une vertu féminine- les principes, la beauté, l’honnête- et par la réalité d’une femme idéale- le chagrin et le manque d’expression. Même, l’idée de la Dentellière apparaît comme le cœur et les muscles de la famille au détriment d’elle-même. Lorsqu’elle a rendu les idées de sa série « La Dentellière »  en utilisant les vêtements, la littérature, et le peinture à l’huile sur toile, Goldstein opte pour raconter l’histoire des femmes par les symboles de son passé. L’utilisation de ces matériaux créé un sens du passé ; les fleurs provoquent la délicatesse, la féminité, mais le fait qu’elles soient séchées communique l’idée de vieillerie, d’être coincé dans la passé. Avec le brûlage du tissu au fer à repasser, Goldstein faire une déclaration sur le passé, sur l’idée de la femme qui s’occupe de sa maison et la frustration d’être à l’étroit dans une vie purement domestique. Bien que ce soit une histoire de femme, ce n’est pas sans subjectivité. L’artiste crée des oeuvres du point de vue d’une femme piégée par les règles sociales ; le brûlage est un cri de frustration alors que l’encre exprime un moyen pour la femme de commencer, enfin, à exprimer ses sentiments. Cette série est parallèlement le prélude et la suite de sa série « La Dentellière » -  c’est le commencement d’un commentaire sur l’ancien rôle des femmes et un nouveau point de vue sur le présent et le futur de la femme sur sa féminité dans la société abordée dans « La Dentellière ».

 

Tsila Goldstein sera exposée dans  « L’art au Féminin », exposition collective à la galerie Art’ Et Miss du 3 avril au 30 avril 2011. Le vernissage aura lieu samedi 9 avril à 18h.

 

Par Jordanne Ryan, assistant galeriste    

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 15:15

Du 10 au 31 mars 2011, l’artiste ukrainien Mikola Belous présente Inversion à la galerie Art’et Miss. Focus sur un artiste qui hégire le mélange des genres en art à part entière.

Des salles obscures au coup de pinceau

Porté par une réflexion sur le devenir de l’art contemporain, le travail de Mikola Belous est emprunt de son intérêt pour le cinéma. Avant-garde des années 1920 ou films plus récents, l’artiste considère le cinéma comme une sorte de point de départ, un prototype de ses travaux. Il réinvente le storyboard au travers de séries qui n’ont jamais si bien porté leur nom. Hors de toute approche narrative, l’image et sa lumière trouvent de nouvelles couleurs. Signature et date des œuvres apposées en haut et en bas de chaque réalisation, sur papier ou toiles sur toute la largeur placent immédiatement le visiteur dans cette idée de storyboard.

A titre d’exemple, cette approche est illustrée à la galerie Art’et Miss par Légèreté. Cette série, inspirée de l’Insoutenable Légèreté de l’Etre, ouvrage de Milan Kundera porté à l’écran par Philippe Kaufman. Juliette Binoche, rôle principal du film, rencontrée par Mikola Bilous à la galerie Teshk en 2010, est, de fait, la protagoniste de la série.

belous02.jpg

Photographer - 2010

Donner à voir, faire percevoir

On ressent, dans le travail de l’artiste, une forme de sagesse. Elle ne saurait être entendue au sens moral, au regard des scènes du cinéma soviétique réalisées dans une approche pop. Un brin provocateur, non ? Cette sagesse est celle de l’expérience, de la connaissance. On parle souvent de savoir-faire. Mikola Belous invite au savoir-voir. Voir pour apprendre de ses maîtres, voir pour entrer dans une démarche méditative, voir, encore, pour donner à voir. Une formation académique et une quasi décennie d’enseignement la l’Université Nationale Technique de Poltava ont permis à Nikolai Belous de développer une connaissance unique de la couleur. Maitrise des tons, de la saturation et des proportions permettent à l’artiste de mettre les couleurs en action pour redonner son mouvement à l’image cinématographique.

La question de la perception est importante dans le travail de l’artiste : la rapport cinéma/art n'a pas pour seul but le résultat visuel. Mikola Bilous voit plus loin ou du moins autrement. Le cinéma est selon lui une ombre de la réalité, joue le rôle de filtre. Et puis, la perception, il en est question de manière "pratique". L'artiste, par son travail sur les formes, parfois presque abstraites au premier regard. Prendre un peu de recul suffit à voir se détacher silhouettes et richesse des détails, à lire cette réalité filtrée.

Jusqu'au 31 mars 2011, à la question "Et si on se faisait une toile?", pourquoi ne pas réponde : "Bonne idée, allons à la Galerie Art'et Miss voir le travail de Mikola Belous!" 

A découvrir également dans le cadre de cette exposition : un hommage au Che, une série sur la danse, des scènes de vie à l'époque soviétique, ...

 

Camille du Plessix

Rédactrice Art

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 17:48

Vein-Art est une autre façon de présenter l’art accessible à tous, mis en place par la Galerie Art’ et Miss. Très souvent, l’achat et la collection d’art impliquent une notion de dépense plus ou moins importante pour des oeuvres originales, une idée dont l’achat semble impossible pour la plupart. Mais en réalité, l’art est une technique non seulement très visuelle, mais une technique très publique ; c’est un moyen qui est censé être une expérience partagée par tous. L’art est une conversation entre l’artiste et la toile, entre la toile et le spectateur, et entre le spectateur et l’artiste. Et, si l’art ne se limite qu’a des personnes ayant les moyens d’acheter, est-il alors une véritable expérience libre? C’est pour cette raison que la Galerie Art’ et Miss fournit une façon facile, ouverte, et abordable pour acheter et collectionner les oeuvres originales d’artistes ayant exposé à la galerie.

 

Le site de Vein-Art vous offre deux façons différentes d’acheter les oeuvres originales : « Prix Mystère » et « Instant Gagnant». Pour faire une offre dans les deux jeux, vous pouvez obtenir un code à peu de frais en passant par STARPASS ou Paypal par téléphone ou SMS. Le code peut être utilisé seulement une fois et est validé sur la page de l’œuvre choisie. Dans les deux jeux, chaque fois que vous validez un code, le prix baisse. Avec « Prix Mystère », si le prix vous satisfait, vous pouvez, à n’importe quel moment, choisir de l’acheter au dernier prix. Avec « Instant Gagnant », après un certain nombre d’appels, le prix arrive à zéro, et le dernier enchérisseur est le gagnant de l’œuvre.

 

Chaque œuvre devient ainsi disponible à tous grâce à l’esprit communautaire au travers du site Vein-Art. Différents des autres sites d’enchères, où le prix originel de l’œuvre augmente au fur et à mesure des offres, les oeuvres disponibles sur Vien-Art baisse en prix, ce qui fait que le financement des enchères ne dépasse jamais le prix réel de l’œuvre. Notre but en proposant les oeuvres des artistes de la galerie est de créer une communauté où l’on brise le mythe que l’art est réservé à un groupe des privilégiés. 


Vous pouvez visiter le site Vein-Art ou nous retrouvez à la Galerie Art’et Miss (14, Rue Sainte Anastaste, Paris 3éme).

 

Par Jordanne Ryan, assistant galeriste

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 15:55

Vernissage du projet “INVERSION” de Mikola BILOUS, présenté par la galerie TSEKH de Kiev, le jeudi 10 mars 2011 à 18H.

invit-mars11.1299593465.jpg

Mikolas Bilous nous emmène dans sa nuit éclairée et nous le suivons dans ses déambulations.
L’artiste s’amuse du mouvement des couleurs, tout en conservant les lois fondamentales de leurs combinaisons.
Il joue du “faux fond” et des demi-teintes, grâce auxquels toutes les couleurs, même les plus contrastées, demeurent harmonisées.
Dans chacune des oeuvres présentées, le noir se situe hors du sujet essentiel, il représente l’air ou le ciel.
Ainsi, la couleur noire nous renvoie à Malevitch et son fameux Carré noir, ce point caractéristique de l’infinité de l’espace, de la relation d’attraction et de rejet des formes.
Mikola Bilous débute par ce point, et, grâce à ce fond noir, il obtient un effet mixte, à la fois diurne et nocturne : il fait nuit, mais l’on y voit comme en plein jour.

Le projet INVERSION vous permettra de découvrir l’originalité et la profondeur du travail de Mikola Bilous.
Les séries suivantes vont seront présentées :

  • Ainsi la ville commençait
  • Tristesse pour l’homme
  • Légèreté , dédiée à Juliette BINOCHE(qui exposa dans la galerie Tsekh en mai 2010)

Galerie Art’ et Miss

14 rue Sainte Anastase 75003 Paris
Tél : 01 42 71 79 07
Ouverture : Mercredi à samedi 12h à 19h
Dimanche 14h à 18H
Galerie virtuelle : www.artetmiss.fr
E-commerce : www.art-top.eu
Achat participatif : www.vein-art.com
e-mail : artetmiss@free.fr

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 18:38

 

Starship 004Yo Xarek Wolter aspire à capter la lumière dans ses tableaux, alors le passage entre la musique, sa première passion et la peinture s’est fait naturellement au travers des CD. Il a ainsi composé avec des morceaux de CD des pièges à lumière dans des univers surréalistes, mondes imaginaires illuminés par la volonté de l’artiste qui par ce processus leur donne vie, et auquel nous participons également par notre propre reflet, notre image faisant alors partie intégrante du tableau. Nous appartenons alors temporairement à ce monde intemporel, jeu d’images qui donne à Yo Xarek Wolter ce pouvoir de nous inviter dans son monde.

Yo Xarek Wolter expose 27 tableaux CD-art à la galerie Art’et Miss , jusqu’au 27 février, et en permanence sur le site virtuel : www.art-top.eu

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 17:42

wolf4 En nommant sa plus récente série d’ oeuvres « Mille et Une Nuit », Kristina Viera Wolf est capable de rendre le voile de Schéhérazade non pas comme une métaphore pour la fabulation et les rêves, mais comme une façon de  marier l’idée nébuleuse de l’âme avec l’état physique du corps et les conditions humaines. La plupart des oeuvres de cette série invitent le spectateur avisé à une expérience aérienne, un sens de mouvement expansif ; les lignes et les formes sont d’une qualité que l’on peut imaginer similaire à la qualité de nos propres âmes : vaporeuse, aérienne, et apparemment impalpable, soufflée vers les bords de la toile aux limites de celles-ci.

Mais, il y a une œuvre dans la série qui représente l’état physique de l’expérience humaine. Inspirée par sa propre activité (Kinomichi, Aikido, Tai-chi), son œuvre « Mille et Une Nuit 501 » sert de force à lier les autres peintures plus aériennes. En jetant un coup d’œil, la peinture semble une interprétation abstrait du cœur humain, les formes triangulaires représentent les valvules alors que les lignes étendues figurent le muscle lui-même. Il y a une énergie électrique ; les lignes fines et vives réfractent contre les formes courbes, semblables à  des courants électriques. Au lieu de dériver vers les bords de la toile, l’énergie de ces « courants électriques » cause la contraction  des éléments picturaux, comme s’ils étaient au milieu d’un orage électrique, et l’énergie est contenue dans un espace. Ce confinement augmente l’énergie de l’oeuvre et attire l’œil  vers le centre du mouvement de la même façon que le cœur attire le sang au centre du corps et reste le centre du corps au sens figuré et littéral. 

En exposition jusqu’au 27 février à la Galerie Art’et Miss ( 14, Rue Sainte Anastase, 3eme, Paris) ou en permanence sur le site www.art-top.eu.

 

Par Jordanne Ryan, assistant galeriste

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 16:51

barna02-00« Illusions » par Ligia Barna serait représentatif de la conviction du spectateur de la facilité de création de l’art alors que la réalité de la création est un processus compliqué. « Illusions » joue sur la caractère interdisciplinaire de l’art et comment les techniques différentes ne sont pas limitées à une seule forme de l’art.

Le premier tiers de l’œuvre est léger et insouciant puisque les fils dansent contre la toile bleu claire. Cette légèreté est représentative du spectateur et son rôle passif dans le processus créatif. C’est dans le deuxième et troisième tiers du tableau que l’on voit le rôle de l’artiste dans le processus créatif. Les morceaux d’instruments créent la ligne entre le spectateur et l’artiste ; ils servent de lien entre les deux. L’art est leur expérience commune. Cependant, à mesure que les couleurs deviennent plus vives (du turquoise au sienne) la texture de l’œuvre devient aussi plus apparente dans son utilisation du fusain, des brisures d’instruments, et des couches épaisses de peintures. Tous les aspects sont tirés vers le bas du tableau comme s’ils prenaient racines pour représenter l’investissement de l’artiste dans son art. La texture est viscérale, tangible pour montrer comment l’artiste prend les matières premières et l’inspiration pure pour créer une œuvre.

L’artiste continue à pousser les frontières de l’art pendant qu’elle utilise les techniques différentes pour créer un dialogue entre la fluidité et l’abstraction. Elle incorpore la sculpture et la musique dans son tableau avec un sens d’unité entre les autres formes de l’art. Dans son usage de l’abstrait, l’artiste crée une indispensable interactivité entre les différents éléments. Elle brouille les liens entre les images concrètes et les significations concrètes, en laissant aux spectateurs le soin de trouver leurs propres conclusions et leurs propres expériences avec le tableau.   

 

En exposition jusqu'au 27 février à la Galerie Art'et Miss (14, Rue Sainte Anastase, 3éme, Paris)ou en permanance sur le site www.art-top.eu.

 

Par Jordanne Ryan, assistant galeriste  

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 21:17

Paola LANZI aime peindre les couleurs chatoyantes et dynamiques de l'Afrique.
Elle y a vécu et s'est imprégnée des ocres rouges de la terre et du blanc de la lumière.
Sa peinture énergique et généreuse est dans l'abstraction pure, elle n'a pour autre but que de faire vibrer les couleurs et chercher en nous une résonance positive.
En exposition jusqu'au 27 février à la Galerie Art'et Miss , ou en permanance sur le site www.art-top.eu

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