Ethn’ic par Véronique Brosset, au premier coup d’œil, donne un sens de l’abstrait ; ce tableau montre le cœur de l’idée des oeuvres abstraites : le choc des couleurs chaudes contre le noir profond dit tous sans rien éxpliquer. On se trouve perdu dans le monde que Brosset avait créé, un monde où la violence et la paix habitent ensemble et se manifestent dans les coups de pinceaux qui font d’Ethn’ic un tableau fascinant.
L’élément qui se remarque en premier est la trainée de peinture blanche qui semble toucher une ville brulante au milieu, elle pose des questions comme « qu’est-ce qui se passe ? » et « est-ce que c’est une ville, ou est-ce que c’est quelque chose d’autre ? », mais ces questions n’ont pas de réponse. Pour moi, c’est une représentation d’une ville qui brule dans la nuit : il y a de la colère, de la souffrance, du désespoir…mais pour vous, il pourrait montrer quelque chose d’entièrement different : l’amour, la solitude, c’est à vous de décider. On trouve la signification dans tous les éléments : la texture qui change, les inscriptions de jaune cachées dans le noir, la façon dont les rouges semblent luire en generant de l’angoisse…tous ces éléments donnent un sens à l’abstraction de ce tableau, car les interpretations restent personelles à chacun.
L’artiste dit qu’elle est toujours « à la recherche de l’enf’anse perdue », l’enfance où les émotions sont fortes et sans restriction. Cette recherche est évidente dans ses tableaux : les couleurs sont soutenues, libres sur la toile, comme les émotions d’un enfant. Véronique Brosset semble peindre avec son cœur et les émotions de la jeunesse. Ethn’ic est à l’état brut, comme les experiences d’enfance, il se presente pour etre interpreté sans restriction.
-Manon Wilson