Pénétrez dans ce dédale de labyrinthes que nous offre Jocelyne Brisselet. Ici tout est symbolique. Les passagesn'existent qu'associés aux mouvements et ne sont construits que par une successsion infinie de passages...
L'artiste, par la superposition de ses couleurs à l'huile souvent appliquées au couteau, déclineà l'infini, au gré d'une lumiére changeante, la pérennité d'un lieu. La réalité de ses passeges n'est pas seulement celle qu'elle puise à l'extérieur, dans le monde visible, mais celle aussi d'une réalité intérieur qui, elle, est invisible. Ainsi cette réalité dense, complexe est, elle, chargée d'une valeur symbolique et s'exprime dans un langage universel qui unit l'orient et l'occident.
Ces passages se transforment peu à peu en "façades", où le mur est toujours trés présent et sur lequel apparaissent des signes, des empreintes, des pochoirs qui accompagnent des ouvertures (portes, fenêtrs...) dans une harmonie de couleurs expressives.