"Pour moi, un viol physique est du même ordre que le viol psychologique qu’un manipulateur narcissique peut vous faire subir, les conséquences sont largement aussi dramatiques, impossible de laver son mental, impossible de restaurer une image de soi, le manipulateur n’est pas reconnu comme un agresseur, il a une bonne image vis à vis de la société, il n’aura même pas la conscience du viol qu’il fait subir, pour lui tout est normal, aucune chance de reconnaissance d’un quelconque dommage et aucune chance de la moindre excuse, il pourra même penser que le violeur est un salaud sans même s’imaginer qu’il est peut-être pire." Patricia Vincent
"Pourquoi le pervers narcissique détruit-il sa proie ?
L’objectif premier du PN n’est pas de détruire l’autre …
La destruction de l’autre n’est que la conséquence malheureuse de son besoin premier qui est de garder le pouvoir et d’avoir une constante valorisation de lui-même. Il épuise et transforme sa victime en la stimulant constamment pour qu’elle lui donne toujours plus de gratitude.
Le rôle du prédateur sera de déployer toute l’intelligence de sa ruse pour pousser sa proie à le nourrir.
Il est condamné à avoir une représentation sublimée de son image, car la réalité de ce qu’il est, le ferait basculer instantanément dans la panique et la mort.
Les postes d’influence et de pouvoir, l’attrait de l’argent viennent renforcer la puissance du prédateur et le rassurer.
La séduction, l’apparence brillante, le soutien (posture du sauveur au début de la relation) ne sont que des impostures misent en place pour appâter la proie, un peu comme le paon qui fait la roue.
La violence psychologique, la pression, les mensonges, les crises et autres chantages affectifs sont là pour maintenir la proie sous son joug.
extrait de http://www.soutien-psy-en-ligne.fr/
Manipulation - chantage affectif : Ne vous laissez plus manipuler !
psychologies.com
Parents, conjoint, amis, collègues se livrent souvent au chantage affectif : ils sèment en nous le doute et le malaise, et minent l’image que nous avons de nous-mêmes. Et vous, ça ne vous arrive jamais d’en faire autant ?