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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 19:06

Le peuple souterrain vivait sur l'Ile de Bornholm, il habitait sous les monticules de terre un peu partout dans l'Ile et le roi Ellestinger vivait sous le château Hammershus avec toute sa famille ainsi que leur armée, composée d'hommes et de femmes soldats.
Ils veillaient à ce que l'ile ne soit pas attaquée et se mobilisaient pour la défendre en cas d'attaque, laissant supposer à l'envahisseur que l'ile était très peuplée et bien armée, protègeant ainsi ses habitants.

Le peuple souterrain était naturellement gentil et protecteur envers les humains, mais il lui arrivait de s'opposer à eux par exemple lorsque ceux-ci n'était pas attentifs à la protection de la nature.

Tout les habitants de l'Ile savaient ou était l'entrée du château royal, seulement accessible par la mer, et qui comportait un réseau de souterrains traversant l'ile, mais personne n'osait y pénétrer car la légende dit qu'un jour une oie était entrée dans la maison royale du peuple souterrain et en était ressortie statufiée.

A l'origine la légende raconte que le peuple souterrain existait bien avant les humains, mais losque l'église catholique en 1100 s'installa sur L'Ile de Bornholm, la légende fût un peu modifiée pour être compatible avec la nouvelle église. A parti de cette époque il fut dit que Dieu qui souhaitait visiter Eve sur l'ile l'informa de sa visite, Eve qui avait plusieurs enfants entrepris de les laver pour faire honneur à leur invité , mais elle n'eut le temps de n'apprêter que 2 enfants avant l'arrivée de Dieu, elle décida donc de cacher les autres enfants sous un tapis. Dieu lui demanda alors si elle n'avait que 2 enfants, ce qu'elle confirma, alors pour la punir d'avoir menti, il décida que ces enfants resteraient nains et ne vivraient pas à la lumière, c'est ainsi que l'histoire des gnomes de Bornholm fut compatible avec la Bible.

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 18:31

Les Menhirs sur l'île de Bornholm Le parc naturel de Louisenlund contient la deuxième plus grande collection de menhirs sur Bornholm. Le nom fait référence à l'achat par le roi danois Frederik VII lors de sa visite dans l'île en août 1851. Le parc a été nommé ainsi par son épouse, la comtesse Louise Danner. Beaucoup de pierres ont des bords obliques, pour une utilisation possible comme pointeurs vers les étoiles.

Le parc de Louisenlund était considéré comme sacré par les habitants de Bornholm car la légende raconte que le peuple souterrain aurait transformé en menhirs des peuples venus d'ailleurs , extra-terrestres ou envahisseurs; d'autres légendes racontent qu'il existait un peuple de géants sur l'ile de Bornholm et que celui-ci se serait transformé en menhirs, ne laissant sur l'ile que les gnomes, et, le soir, après la tombée de la nuit, les menhirs qui prennent alors l'apparence de grands oiseaux et les gnomes dansent ensemble. Il est formellement interdit aux humains de voir cette fête et les habitants de bornholm respectent scrupuleusement cet interdit.

Birthe Bo, très jeune, et son papa allaient quelques fois pic-niquer dans ce parc, et c'était l'occasion de raconter une nouvelle fois l'histoire des menhirs, et une fois alors que le papa de Birthe faisait la sieste au pied des menhirs après le repas, Birthe à demi somnolente, entre rêve et réalité a vu les gnomes danser avec de grands oiseaux; émerveillée, elle réveilla son père pour lui montrer ce spectacle, mais hélas celui-ci ne vit personne danser, mais cette image resta gravée pour toujours dans la mémoire de Birthe.
Birthe BO SAKURAI est présente à la Galerie Art'et Miss tous les après-Midi de 14h à 19h Galerie Art'et Miss - 16 rue Ste Anastase - 75003 Paris - Tél : 01 43 57 37 42

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 17:28

Après la baignade, Birthe Bo, enfant restait de longues heures au soleil à regarder le ciel; elle finissait par voir apparaître les gnomes du peuple souterrain des légendes : DE UNDERJORDISKE au milieu des nuages. Ils dansaient presque transparents dans le ciel et le soir se rapprochaient de la terre ou ils reprenaient un aspect presque réel.

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 18:35



Enfant, la danse avait une importance capitale pour Birthe BO SAKURAI, elle avait l'habitude de voir danser ses parents et elle se représentait souvent les gnomes dansant.
Un évènement a particulièrement marqué son enfance, alors qu'elle avait environ 7 ans, la télévision, alors en noir et blanc retransmis une représentation du ballet royal de Copenhague, dont le maître de ballet était Harald Lander qui rentrait de l'opéra de Paris.
Birthe eut alors l'impression de voir les gnomes du peuple souterrain : DE UNDERJORDISKE danser pour de vrai.
Sa représentation actuelle de la mythologie de Bornholm reste encore aujourd'hui très imprégnée du Ballet Royal de Copenhague.


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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 22:38
La chasse à "l'oiseau rare" - Birthe BO SAKURAI

L'exposition de ce mois ci est consacré à
Birthe BO SAKURAI qui au travers de ses tableaux nous interprète les contes et légendes danois de Bornholm , l'histoire du peuple de gnomes souterains : "DE UNDERJORDISKE".

Ces tableaux sont issus de son enfance et mêlent mythes et réalité.

L'éducation de Birthe s'est faite entre une maman protestante née à Copenhague qui lui racontait la Bible, le soir avant de dormir et lui parlait d' anges gardiens, et son papa athée qui comme pour la ramener à une certaine "réalité" lui racontait au cours de promenades dans la nature, les histoires traditionnelles de Bornholm, leur ile au coeur de la mer Baltique.

Cette tradition narrait que chaque enfant disposait d'un oiseau pour le guider, mais que chacun devait choisir cet oiseau, d'où la nécessité de ne pas le choisir à la légère. Ce choix ne devait donc pas se faire sur les apparences mais dans le souci d'un guide spirituel.

Dans son imaginaire d'enfant, Birthe à vu cet oiseau sous l'apparence d'un gnome tel un homme-oiseau, son papa lui a expliqué qu' effectivement cet oiseau pouvait prendre la forme d'un homme, représentant alors l'amour, tout aussi difficile à choisir que le guide spirituel.

En voir plus...

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 18:31

Nous avons le plaisir de vous inviter à l'exposition "Mythes, contes et légendes danois "
oeuvres de Birthe BO SAKURAI
qui se tiendra à la Galerie Art' et Miss du 2 au 22 février 2008.

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Le vernissage aura lieu Samedi 9 février de 18h à 20h en présence de l'artiste.
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Birthe BO SAKURAI - Plasticienne - Bornholm, DANEMARK

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Elle est née en 1946 sur l'île danoise de Bornholm au coeur de la mer Baltique.

Lorsi elle voyait les elfes dansant et elle lui répondit que ce n'était pas des elfes mais des gnomes, car ils avaient l'apparence d'hommes et de femmes de tout âge, dansant ensemble. Dès lors sa vie changea, sa grand-mère la considérant comme différente car dans les légendes de l'île de Bornholm, il arrive que des enfants gnomes soient échangés avec les enfants humains pour vivre avec eux et les observer.squ'elle était enfant, se promenant dans la nature sous la neige, son père lui montrant les flocons de neige lui demanda

Elevée de façon différente, elle fût donc différente et s'est attachée à faire vivre les contes et légendes de son île, dont la sagesse semblait favoriser la protection de la mer et de la nature.

Sa représentation de la danse des gnomes est également inspirée du Ballet Royal de Copenhague.

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Elle est également la première artiste à avoir présenté des conques marines tissées en 3D avec des fils de filets de pêche. Ces créations originales ont largement contribué à sa renomée internationale. La conque marine est un motif antique qui est devenu une source d'inspiration contemporaine en image comme en sculpture, en rapport avec l'eau.

Formation :

1969-70 : Ecole Nationale d'Art Décoratif - Aubusson - France

1971-72 : Ecole Nationale d'Art Décoratif - Paris - France (Art mural - Professeur : Carlos Carnero)

1972-73 : Scénographie théatrale - New York - USA

1973-77 : Ecole de Design - Danemark

1990 : Professeur temporaire à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Paris (Célébration du Jubilé : 20 ans comme artiste peintre)

Expositions :

De 1968 à 2008 : importante carrière internationale : France, Danemark, Australie, Pologne, Suisse, Norvège, Italie, Japon, Ecosse, Emirats arabes...
Dates importantes:
1988 : Maître d'honneur en art : A Civita d'Antino en Italie.
1993/94 : Kelvingrove Art Gallery and Museum, Glasgow, Ecosse

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 14:53
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"Discours sur la liberté"
Danielle Le Bricquir
Huile sur toile - 60 cm x 30 cm









"Pousser à la violence les victimes de la violence sociale est nécessaire pour justifier leur exclusion, exonérer de toute responsabilité le " système" économique et entretenir la peur destinée à rendre la demande de l'ordre plus forte que la demande de justice."

Extrait de "La dissociété" de Jacques Généreux  - chapître  " de la guerre économique à la guerre incivile"


Art naïf, vous avez dit "art naïf", non pas si naïf que ça.

"Singulier" sans doute , de ceux qui ne se veulent pas dans "l'ordre établi", de ceux qui contestent, qui veulent vivre libre, alors oui cet art est singulier et je m'en revendique.


L'exposition "Art singulier" prend fin le 31 janvier







 

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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 17:42
  Fernando Jorge Almeida dit Ferr’al est né au Portugal, il y a découvert la peinture.

En France depuis quelques années, il a continué à peindre, tout d’abord dans un style purement naif :



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Puis, affrontant les difficultés de la vie d’artiste en France, il a traversé une periode plus desrtuctrice qui s’est traduite dans sa peinture par des ajouts de jets de peinture puis par des ajouts de collages reflétant l’actualité souvant dure et lourde.

La composition est recherchée, la sensibilité de l’artiste reste à “fleur de toile” :



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Ferr’Al : “Moments” - technique mixte sur toile

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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 17:02
Ce qu’aujourd’hui on appelle « L’art singulier » puise ses racines dans ce qui a été considéré depuis la Renaissance, hors définition : gaucheries, couleurs trop audacieuses, proportions mal respectées…
Au 20ème siècle, les plus grands artistes s’en nourrissent. L’art populaire, l’art brut, les dessins d’enfants, les primitifs… Toutes ces expressions « hors normes » sont reconnues par eux comme des puits de liberté. …De l’audace, et encore de l’audace !
Mais où la chercher et comment ? Pour un jeune artiste, les choses ne sont pas toujours simples, à chacun sa voix.

Claudine Loquen tourne le dos à l’enseignement qu’elle a reçu aux Beaux - Arts. Elle veut désapprendre.
Elle laisse son imagination prendre le dessus sur la vraisemblance, les vérités du coeur sur le réalisme optique…. Elle trouve ses sujets dans ses rêves de petite fille, princesses et danseuses…. Il faut le faire !
 

 

Pendant des années, elle peint des silhouettes très fines à l’encre de chine, technique qu’elle maîtrise bien.
Elle les allonge comme des calligraphies, les affuble de tutus et des perles, les fait danser et se pavaner gracieusement.
L’artiste invente des personnages pourvus d’un très long cou, des lèvres charnues, sur un fond relativement neutre, elle les dispose par groupes.

Comme dans un rêve, ces personnages reviennent sans cesse sur ses toiles. Avec des yeux enfoncés dans leurs têtes rondes, regards fixes, ils sont parfois assez inquiétants. Ses petits héros et héroïnes évoluent. Son œuvre change.

Une vraie explosion des formes et des couleurs, des drôleries et d’exubérance occupent la toile. Chaque petit coin en est habité et s’épanouit. L’artiste donne naissance à des nouvelles apparitions : la dame élancée à la tête de chat, la femme- coque, l’oiseau participent à un nouveau départ imaginaire.


 

 

Dans « Carnaval », l’atmosphère est bleue, transparente et fluide. Dans « Critérium », dulcifiée. Les mêmes têtes rondes aux cous démesurés guettent depuis longtemps l’espace. Leurs yeux ne bougent toujours pas, ils regardent tout droit, comme des automates.
Des fleurs partout.
Des fleurs qui naissent à partir d’elles- mêmes, sans tiges, sans la mélancolie de la nature morte classique. Prétextes graphiques, elles décorent et confectionnent une offrande votive au pied du Bonheur.

Dans « Baiser Volé », les personnages flottent … On pense aux « Mariées de la Tour Effel » de Chagall.
Tout est un peu ivre. Une véritable symbolique ponctue la narration. Des cœurs rouges clignotent, désirent ardemment.
La aussi des parterres des fleurs comme des papiers peints délimitent plusieurs espaces qui se superposent. L’artiste introduit le collage, se sert de l’écriture. Des fines lignes courbes accompagnées des petits points vont et viennent de haut en bas, donnant le mouvement. Les couleurs sont franches et vives.

Le raffinement du dessin est remarquable, le bonheur, l’émoi du baiser, fleurs calices, et bulles de rosée. La jeune femme perd sa chaussure le jeune homme rougit. Elle tient sa main gauche élégamment tendue, son sac à main rose est attaché au poignet. Étrangement il ferme comme une serrure. A-t-elle donné la clef à Vincent ?
Ileana Cornea Paris, juillet 2007


 

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 18:11

« (…) je découpe dans un papier blanc innocent un oiseau blanc aux ailes déployées, et à peine si je souffle comme ça, il peut voler, fendre votre solitude, se poser sur votre table et vous regarder en camarade de ses yeux bleus qu’il s’agit maintenant précisément pour moi de peindre. »
Yannis Ritsos, De la sincérité, Athènes, 4 novembre 1985

 



Les bonnes fées bretonnes lui ont-elles insufflé très tôt ce désir d’émerveillement qui ne l’a jamais quittée ? L’errance permanente en pays d’enfance dont témoigne sa peinture tendrait à nous le faire croire. A l’instar de Camille Claudel fascinée par les formes fantastiques des rochers de la « Hautée du Diable » peuplant le Tardenois de ses jeunes années, les géants de granit rose de Perros-Guirrec ont laissé une empreinte durable dans l’imaginaire si fertile de Danielle Le Bricquir. Le fol amour de Lancelot, Celtamorphose : La Fiancée des chemins creux, Au Pays des talus dressés, La Procession, La Nuit Celte, Le pays du Roi Morvan, L’Enfance d’Arthur, Retour de Pêche, Les Chants du Pays de ma Mère, La Fille du Magicien, Quand la Mer monte, Belle Rencontre sur les Terres Irlandaises, etc… : toute la déclinaison d’une culture totalement réinventée, « celtamorphosée » -pour reprendre une expression de l’artiste-, défile sous nos yeux et nous entraîne au royaume de Merlin. Royaume du « tout-possible » où les moyens plastiques reformulent un bestiaire celtique vraiment
réjouissant, où chaque tableau poursuit une narration qui semble ne jamais se tarir… Et si tout n’y est pas aussi rose que le granit, tout y est enchantement, tout y est poésie…

A priori, rien ne prédisposait Danielle Le Bricquir à devenir la Fée Viviane de la peinture contemporaine. De son enfance rythmée par d’incessants allers-retours entre Paris et la Bretagne, elle conserve le souvenir récurrent de l’atmosphère angoissante qui sévissait dans la famille durant la Seconde Guerre quand son père, traqué par la Gestapo, se réfugia à Perros… Mais les véritables adversités viendront plus tard, quand les êtres chers disparaîtront prématurément… Adolescente imbibée de culture littéraire, la jeune-fille mûrit et se passionne pour l’écriture. Arrive « l’âge de raison ». Nombreux sont les articles et essais témoignant de son engagement pour la cause féminine, au cœur du combat mené par des milliers de femmes, combat couronné par la « Loi Veil » de 1975… Danielle Le Bricquir évoque avec émotion ces années militantes auprès de Gisèle Halimi. C’est durant cette « épique-époque » que tout bascule pour elle.
Son intérêt pour la peinture prend soudain une place prépondérante. Tout en perfectionnant sa maîtrise des techniques picturales auprès de Georges Arditti –ce dernier lui communique son admiration pour Balthus, Piero della Francesca et la Renaissance italienne…- elle travaille sans relâche, souvent dans des conditions difficiles. Une nuit, n’ayant ni toile ni papier sous la main, elle peint sur un morceau de bois. Une révélation ! L’aspect primitif de l’humble support et les déformations occasionnées par sa surface rugueuse provoquent un déclic dont elle se souvient encore aujourd’hui. Cette relation imprévue avec un matériau « pauvre » augure les bases de son langage pictural. Les dés sont jetés : sa volonté farouche d’instaurer son propre vocabulaire plastique prend forme. Parallèlement, l’artiste se passionne pour Cobra, admirant particulièrement Cornelis Van Beverloo, dit « Corneille », l’un des fondateurs. L’expressionnisme parfois brutal et le chromatisme véhément de Cobra la séduisent au point de choisir pour sujet de thèse de doctorat « Le groupe pictural Cobra et l’écriture » (Presses Universitaires Septentrion Edit.)! Corneille et Niki de Saint-Phalle sont les deux imagiers des temps modernes qui n’ont cessé de l’éblouir. Nous sommes alors dans les années 80.



Tournant définitivement la page d’une figuration « classique » dont elle ne renie rien de son apport, Danielle Le Bricquir s’immerge dans un univers qui lui est propre. Aucun des gestes de la création contemporaine ne lui est étranger. L’artiste s’autorise les assemblages matiéristes de toutes sortes, mêlant aux pigments de couleur des éléments qu’elle récupère au hasard de ses pérégrinations. C’est la composition elle-même, au fur et à mesure de sa construction, qui lui dicte les matériaux nécessaires à sa réalisation. Toujours elle y manifeste une fantaisie rêveuse et rebelle, accumulant les trouvailles expressives, manifestant une étonnante richesse d’invention. La peinture de Danielle Le Bricquir excite l’imagination du spectateur et révèle un art dynamique, vivement coloré, dont la spontanéité gestuelle se plie aux exigences de la narration. A l’instar de Flaubert affirmant qu’ « il faut se bander les yeux et continuer son œuvre », elle fait preuve d’une véritable aptitude à la sublimation, laquelle lui permet de faire passer dans le registre du beau et du poétique –celui de l’œuvre d’art- ses angoisses humaines liées aux désordres du monde, aux drames produits par une société arrogante et contre-nature.

Voilà bientôt trente ans que toute sa force créatrice, Danielle Le Bricquir la met au service de son art, travaillant comme une forcenée pour magnifier un monde qui lui échappe, pour assouvir sa quête éperdue d’audace et de liberté….

 



Que des amateurs s’imprègnent de la poétique de son univers pictural, en partagent l’émotion, elle n’en demande pas plus.
Certains n’y verront que les illustrations de fabliaux puisés au babil des ruisselets qui sillonnent les méandres de l’enfance perdue, dans ce territoire où Plume d’Henri Michaux et la Ménagerie de Tristan de Robert Desnos se donnent rendez-vous. Quelque part, du côté de chez Brocéliande…
D’autres enfin, seront bouleversés par le sens profond de ces images, expression picturale d’une mélopée ininterrompue qui « retrouve en chacun de nous une humble et indicible Arcadie. » (Malraux, Les Voix du silence)

Noël Coret
Ecrivain d’Art

Danielle LeBricquir est Née à Paris, 1941 a reçu les plus hauts honneurs et de nombreux prix en France.

Danielle LeBricquir expose en permanence à Gramercy 32 Galerie des Beaux-Arts, à New York

Elle vit entre Paris et son atelier à Perros-Guirec, en Bretagne

Son travail est régulièrement présenté lors du Salon d'Automne, où elle est un membre permanent .
Présidente de l'association "Artiste du 4" à Paris.

Prix spécial décerné par la ville de Versailles, qui ont acheté une de ses œuvres.
Invitée d'honneur au Salon de la Maison Laffitte, où elle a reçu une médaille d'or.
Invitée d'honneur au Salon de Beaumont-sur-Oise.

Danielle LeBricquir est exposée de façon permanente

Dans les MUSEES :
. Art en Marche "musée de Lapalisse Hauterives,
. Stadhof Museum de Zwolle, Pays-Bas,
. Jakosky Musée de Nice.

 

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